Né à Vatan en Berry à la fin du 6 ème siècle, il fut appelé « le Pieux » ou « le Bon » ou le « Débonnaire », à cause de la douceur de son caractère. Il passa ses premières années à la cour du roi de Bourgogne.
De parents nobles, il fut passioné très tôt par Dieu et les saints livres et dégouté des délices du monde. Il aimait se retirer dans les églises et changeait sont habit de courtisan en habit de pénitent.
Déjà, il chassait le malin des possédés, guérissait des malades par des prières, attirait des personnes à la pratique de la vertu et à servir Dieu, batissait des églises, meublait des hôpitaux, ornait des monastères, délivrait des prisionners et catéchisait les idolatres dans les campagnes.
Sous les rois mérovingiens, les Francs de race noble ne pouvaient se consacrer au sevice des autels sans la permission du roi; leur naissance les destinait au métier des armes. Le roi Thierry permît de donner au saint jeune la cléricature.
Il fut aumônier de l’armée du roi Clotaire II qu’il guérit d’une grave maladie et qui, en 624, le nomma archevêque de Bourges.
Vrai type du « Bon Pasteur », il prêcha toujours d’exemple. Il s’employa au soulagement des pauvres et à la conversion des Juifs de sa ville épiscopale de Bourges. Il accomplit plusiers miracles entre 625 et 647 en guérissant des aveugles, des sourds, des paralytiques, des muets, en ramenant à la vie deux morts et en stoppant plusieurs incendies par la prière.
Il mourut le 17 janvier 647 et fut inhumé près de Bourges, dans l’abbaye réorganisée par ses soins.
Saint Sulpice le Pieux est fêté le 17 janvier.
Sulpice le Pieux a donné son nom à l’église Saint-Sulpice à Paris, berceau des séminaires pour la formation des prêtres. Plus de 300 paroisses l’honorent en France, en Belgique et en Suisse. Particulièrement dans le Berry où une vingtaine de chapelles et paroisses lui sont dédiées. Plus de quarante communes se nomment « Saint-Sulpice » en France, deux en Suisse, au moins une en Belgique…
Saint-Sulpice sur Lèze, histoire et patrimoine 